Avez-vous déjà songé à intégrer la fonction publique ?

  

 

LE MINISTÈRE DU TRAVAIL RECRUTE !

 

 

Les agents du corps de l’inspection du travail (catégorie A) exercent des métiers variés au cœur de l’actualité sociale, des relations du travail et des politiques du travail et de l’emploi.

En fonction de leur affectation, les inspecteurs(trices) veillent à l’application de la législation du travail, par le contrôle en entreprise mais aussi par le conseil qu’il apporte aux acteurs du monde du travail. Ils participent également à la mise en œuvre des politiques de l’emploi et de la formation professionnelle continue ainsi que de l’apprentissage et participent à la lutte contre le chômage et l’exclusion. Ils contrôlent la bonne utilisation des fonds de la formation professionnelle dans les entreprises et les organismes (OPCO, organismes de formation…)

 

 

Voici quelques éléments pour mieux comprendre les métiers

 

1. Le métier d’agent de contrôle

4 missions essentielles

1.     Contrôler l’application de la législation (code du travail, conventions et accords collectifs…) dans tous ses aspects : santé et sécurité au travail, fonctionnement des institutions représentatives du personnel (comité d’entreprise, délégués du personnel…), droit syndical, durée du travail, contrat de travail, travail illégal, licenciement, …

2.     Conseiller et informer les employeurs, les salariés, les représentants du personnel notamment sur leurs droits et obligations, la négociation collective, …

3.     Alerter l’administration centrale sur les évolutions du travail et les carences éventuelles de la législation.

4.     Faciliter la conciliation entre les parties notamment lors des conflits collectifs.

 

 

2. Les fonctions liées à l’emploi

Trois types de fonctions ou métiers peuvent être exercées par les inspectrices et inspecteurs du travail en termes de métiers sur des postes à l’emploi :
le pilotage de dispositif ou de projet ;
l’animation autour des questions de mutations économiques et d’animation territoriale ; la fonction de contrôle de la formation professionnelle.

Le pilote de dispositif ou de projet : Le profil de ces postes évolue vers des fonctions de dialogue de gestion, de suivi d’évaluation, d’animation des politiques liées aux dispositifs concernées et de développement des partenariats.

L’animation autour des mutations économiques et des territoires (le chargé de développement de l’emploi dans les territoires – CDET) : fonction déterminante dont l’objectif est d’assurer l’action en matière d’insertion professionnelle mais aussi de développer les actions en direction des entreprises autour des questions de difficultés de recrutement et de développement des compétences.

La fonction de contrôle au sein des services régionaux de contrôle de la formation professionnelle (SRC) : le chargé du contrôle de la formation professionnelle a pour mission de contrôler l’application de la réglementation relative à la formation professionnelle, à l’apprentissage et au fonds social européen (FSE). Il agit dans le cadre du plan régional de contrôle qui décline notamment les orientations nationales et assure le contrôle de l’utilisation du FSE

 

3. Des compétences spécifiques
L’inspecteur du travail exerce un métier de terrain qui implique de comprendre l’entreprise dans sa globalité. Il est l’interlocuteur de l’employeur, des salariés, des représentants du personnel et de très nombreux acteurs. Le sens des responsabilités et du service public sont nécessaires pour faire face par exemple à des risques graves ou portant atteinte à des droits fondamentaux.

  • Le métier d’inspecteur du travail nécessite plusieurs compétences et qualités indispensables : de la curiosité, de bonnes connaissances juridiques et une capacité à comprendre le milieu du travail, et les évolutions économiques et sociales ;
  • le sens du dialogue et de l’écoute ;
  • du tact, de la diplomatie, mais aussi de la réactivité et de l’autorité ;
  •  de l’impartialité, de l’intégrité et de la discrétion ;
  • une capacité à décider, d’adaptation aux situations les plus variées ;
  • le sens du travail en équipe, de l’organisation.

 

4. Une formation initiale

Les lauréats du concours sont nommés inspecteurs élèves du travail. Ils suivent une formation rémunérée de 18 mois, organisée par l’Institut national du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle (INTEFP) à Marcy-L’étoile, près de Lyon, qui se décompose comme suit :

Une première période de 15 mois à l’issue de laquelle ils sont titularisés sous réserve de l’avis favorable du jury de fin de scolarité,
Et, trois mois de formation complémentaire personnalisée à accomplir dans un délai de trois ans après la titularisation.

 

5. Une rémunération évolutive

Lors de la formation à l’INTEFP, les inspecteurs élèves perçoivent une rémunération mensuelle brute d’environ 1 920 € ; à laquelle s’ajoutent des indemnités journalières pendant les périodes de stages. Les inspecteurs-élèves peuvent en outre bénéficier, à titre gratuit, d’un hébergement à l’INTEFP.

Après titularisation, un inspecteur issu du concours externe en poste sur des fonctions de chargé d’études ou de contrôle perçoit une rémunération mensuelle brute (traitement indiciaire - indice majoré 416 - et indemnité de fonctions, de sujétions et d’expertise) de l’ordre de :
2 700 € pour une affectation en administration centrale ;
2 540 € pour une affectation en services territoriaux.

En fin de carrière, un membre du corps de l’inspection ayant atteint l’échelon spécial du grade de directeur du travail hors classe peut percevoir une rémunération mensuelle brute (traitement indiciaire - indice majoré 1067 - et indemnité de fonctions, sujétions et d’expertise) de l’ordre de 7 000 €.

 

6. Des perspectives de carrières motivantes

Les inspecteurs(trices) peuvent accéder aux grades de directeur adjoint du travail ou de directeur du travail. Ainsi, ils peuvent occuper des postes à plus larges responsabilités, encadrer des équipes de taille importante et assurer des activités de pilotage, d’animation et d’accompagnement de grands projets.

 

7. Comment devenir inspecteur(trice) du travail ?

Trois concours sont organisés chaque année.

 Le concours externe, qui s’adresse principalement aux titulaires d’un diplôme de niveau II (BAC+3) et plus. Il comprend trois épreuves d’admissibilité (composition sur le rôle des pouvoirs publics ; questions à réponses courtes sur le droit du travail et le droit social européen ; composition dans une matière à option choisie par le candidat) et trois épreuves d’admission (mise en situation individuelle, entretien avec le jury, conversation en langue étrangère *).

Le concours interne, ouvert aux fonctionnaires et agents publics justifiant de quatre années de services publics. Il comprend trois épreuves d’admissibilité (note de synthèse sur des questions de travail ou d’emploi et de formation professionnelle ; questions à réponses courtes sur le droit du travail et le droit social européen ; composition dans une matière à option choisie par le candidat) et deux ou trois épreuves d’admission (mise en situation individuelle, entretien avec le jury à partir d’un exposé sur l’expérience professionnelle, et une conversation en langue étrangère facultative*).

Le 3e concours, qui s’adresse aux candidats justifiant de huit années de mandat ou d’activité professionnelle. Il comprend deux épreuves d’admissibilité (note de synthèse sur des questions de travail ou d’emploi et de formation professionnelle ; questionnaire à réponses courtes sur le droit du travail et le droit social européen) et de deux ou trois épreuves d’admission (mise en situation collective, entretien avec le jury à partir d’un exposé sur l’expérience professionnelle, et une conversation en langue étrangère facultative*).

* Anglais, espagnol, portugais, allemand, italien ou polonais.

 

Il n’y a pas de limite d’âge pour se présenter aux différents concours

 

Pour les personnes en situation de handicap, un recrutement contractuel est organisé chaque année sur dossier avec une épreuve orale d’admission.

Demande d’informations par courriel : drh-concours@sg.social.gouv.fr

 

8. Comment se préparer au concours ?

o   Préparation aux concours assurée par l’INTEFP :

L’Institut national du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle (INTEFP) a pour principales missions, la formation initiale des inspecteurs du travail, la formation continue de l’ensemble des agents du ministère du travail, de l’emploi, de la formation professionnelle, la formation interministérielle dans le domaine de la santé et de la sécurité au travail. Il organise également la préparation aux concours d’inspecteurs du travail.

Dans ce cadre, l’INTEFP met en place deux sortes de préparation :
Une classe préparatoire intégrée au concours externe de l’inspection du travail accessible aux étudiants et demandeurs d’emploi
Un cycle préparatoire de formation au concours interne de l’inspection du travail accessible par concours aux fonctionnaires ou agents publics

o   Préparations proposées dans les IPAG/CPAG

 Partenariat entre l’INTEFP et le CPAG de Sciences po Lyon : quelques places sont proposées pour une préparation spécifique au concours d’Inspecteur du travail dans le cadre d’un partenariat avec la préparation intégrée de l’INTEFP.
Cette préparation se déroule pour partie sur le site de l’IEP de Lyon et pour partie sur celui de l’INTEFP et permet aux candidats de suivre des enseignements les préparant aux différentes épreuves du concours d’inspecteur du travail.
Informations 
https://www.sciencespo-lyon.fr/formations/cpag

 

 

POUR INFO  : Les inscriptions au concours d’inspecteur du travail se dérouleront du 1er mars au 1er avril 2021.

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