Comment éviter les pièges de la reconversion professionnelle?


 

 Entamer une reconversion professionnelle n’est pas de tout repos et les échecs existent. Pour vous aider à mieux appréhender cette réorientation professionnelle et éviter les échecs, voici les principaux risques à éviter. 

 SE LANCER SANS PRÉPARATION 

Il va sans dire qu’on ne change pas de métier comme on change de chemise et que cette décision ne doit pas être prise à la légère tant ses conséquences peuvent être importantes. Changer de voie professionnelle implique forcément un changement de vie qui peut être parfois très déstabilisant : mobilité géographique, baisse ou augmentation de revenus, plus ou moins de temps personnel… Bien évidemment, elle touche aussi votre vie personnelle et va impacter votre entourage.

La décision de se lancer ne doit donc pas être prise sur un coup de tête, suite à une relation un peu tendue avec son patron (même si l’idée est tentante !) En effet, de nombreux critères entrent en jeu : les raisons profondes de votre mal-être potentiel, vos aptitudes, vos compétences, votre environnement.

Alors, comment éviter la déception ? Tout projet de reconversion doit commencer par un vrai questionnement pertinent qui n’oubliera pas de prendre en compte votre entourage également et permettra de vérifier si votre besoin est une réelle reconversion ou plutôt une réorientation professionnelle. Clairement, une reconversion professionnelle comprend un avant et un après, où ce n'est pas le projet qui est au cœur de la démarche, mais l'individu qui engage une véritable introspection, afin d'identifier ses nouveaux besoins professionnels.

 

REFUSER D’ETRE ACCOMPAGNÉ(E)

Un projet d’évolution ou de reconversion professionnelle doit être mûrement préparé et réfléchi. Or souvent, on pense pouvoir se débrouiller seul car cela ne semble pas très compliqué et qu’après tout, qui mieux que nous pour savoir ce qu’on veut et ce qui sera bon. Pourtant, sans s'apparenter à un parcours du combattant, une reconversion professionnelle est tout de même loin d’être une promenade de santé où les erreurs et mauvaises décisions sont courantes. Êtes-vous réellement certains de connaître toutes les questions à se poser avant d’entamer une telle démarche ? Quelles seraient les conséquences si vous en oubliiez une étape ?

Un professionnel de la reconversion n’aura pas pour objectif de faire à votre place ou de vous apporter des réponses pré-formatées, mais plutôt de vous aider à vous poser les vraies questions auxquelles vous n’auriez sans doute pas pensé et vous pousser à effectuer un travail sur vous pour vous assurer que la voie choisie est la bonne.

Alors, comment éviter la déception ? Acceptez d’être accompagné ! Un(e) consultante en bilan de compétences vous permettra de gagner du temps, de sécuriser votre parcours et de booster votre confiance en vous. Plutôt que de voir cela comme une charge financière (surtout que leur financement est courant), voyez-le plutôt comme un investissement pour votre avenir.

 

MANQUER DE CONFIANCE EN SOI

Avoir confiance en soi, c’est penser que l’on est capable d’agir de manière appropriée dans les situations importantes et s’il y a bien une cause d’échec qui vole la vedette aux autres, c’est le manque de confiance en soi. Ce sentiment vous pousse à vous dévaloriser, à freiner votre assurance, vos initiatives et vos capacités à prendre des risques. Vous avez envie de changement mais vous vous mettez des bâtons dans les roues en vous convainquant que vous ne pourrez jamais y parvenir.

La confiance sert à convaincre, à échanger, à argumenter et à se prouver à soi-même et aux autres du bien-fondé de notre projet. Le manque de confiance a également tendance à rendre les personnes trop naïves et influençables et à se focaliser sur les difficultés et les risques. Cela peut être une source de découragement qui vous empêche de vous projeter dans votre propre réussite.

Comment éviter la déception ? La confiance en soi n’est pas forcément innée, elle se travaille. Tout d’abord, prenez conscience qu’un projet réussi est un projet mûrement réfléchi. Or, si vous avez bien étudié votre projet en amont, vous le maîtrisez parfaitement.

Commencez par ignorer ces petites voix intérieures qui voudraient vous faire croire que vous n’avez pas les capacités à réaliser vos rêves car si vous n’essayez pas, vous ne saurez pas si auriez réussi ou pas. Mais si ce manque de confiance vous semble réellement insurmontable, nous vous recommandons fortement de vous faire accompagner par un professionnel pour qu’il vous vous aide à déterminer si votre projet est réalisable, dans quelles conditions et les étapes à suivre.

 

NE PAS ÊTRE SOUTENU(E)

Se lancer dans un projet de reconversion professionnelle a des allures de grand saut dans l’inconnu, qui sera bien plus facile à vivre si vous vous sentez soutenu(e) et encouragé(e).

Comment éviter la déception ? Vous souhaitez qu’on vous prenne au sérieux, qu’on adhère à votre projet et qu’on vous pousse dans sa réalisation ? Alors, croyez-en ce que vous faites, soyez convaincant(e) et pour cela, pas de secret : Soyez transparent(e) avec votre entourage et engagez des échanges francs et sincères pour connaitre leurs avis et leur crainte. IL vous faudra écouter et prendre en compte les remarques, sans pour autant, vous laissez déstabiliser. Préparez votre argumentation et planifier votre projet dans les moindres détails, pour limiter les objections.

Se réorienter, c’est prendre un risque professionnel et il y aura forcément des gens pour vous en dissuader.

 

TROP VOUS REPOSER SUR LES AUTRES ET MANQUER D’IMPLICATION

Pour vous reconvertir avec succès, vous allez devoir décider souvent seul(e). Nous avons tous à prendre des décisions à tout moment de notre vie et parfois, nous doutons du choix à faire. Mais pour certains, le moindre choix est une véritable épreuve et nous préférons finalement nous reposer sur l’avis des autres plutôt que de faire confiance à nos propres choix. Pourtant, cette option n’est absolument pas acceptable. Un projet professionnel se construit surtout à partir de choix personnels. Attention de ne pas vous laisser trop influencer par les autres.

Déjà, en écoutant tout ce que vous dit votre entourage, vous risquez de vous perdre ; faites le tri : votre cellule familiale doit valider votre projet surtout s’il(elle) partie prenante d’une façon ou d’une autre; mais, ne multipliez pas les avis et sélectionner les : il y a ceux qui feront tout pour vous faire douter, par jalousie ou réelle crainte, et ceux qui vous donneront 100% raison sans contre-argument. Dans les 2 cas, aucune construction positive ne pourra en sortir.

Autre cas, vous attendez trop du professionnel qui vous accompagne et acquiescez sans sourciller à toutes ses propositions. Vous vous dites qu’en tant qu’expert, votre consultant(e) trouvera forcément la bonne solution. Mais vous oubliez que votre projet doit se construire autour de VOUS et vous seul(e). En étant défaillant(e) dans votre implication, vous risquez de revenir à votre point de départ.

Comment éviter la déception ? Prendre confiance en vous car à ce moment, vous accepterez l’idée que vos idées sont bonnes et que vous pouvez les mener à bien. Attention, les conseils sont profitables et nécessaires mais il va falloir apprendre à ne pas les accepter aveuglément.

 

VOIR LA RECONVERSION PROFESSIONNELLE COMME UN ELDORADO

La liste est longue des difficultés (réelles ou non) qu’on s’imagine pouvoir résoudre en redémarrant une nouvelle vie : un problème relationnel avec ses collègues, un burn-out naissant, une lassitude s’installant durablement… Et un jour, on décide de foncer tête baissée dans une formation pour un métier dont on a vaguement déterminé via des tests en ligne qu’on était plus ou moins fait pour ou qu’on idéalise depuis tout petit.

STOP ! S’imaginer dur comme fer que changer de métier sera la solution miracle à vos problèmes peut vous faire courir un risque car en réalité, vous ignorez tout de cette profession : son quotidien, ses opportunités de recrutement, le marché de l’emploi, les compétences à posséder... Tout ce que vous avez en tête est : « Ce sera toujours mieux que ce que je fais actuellement ».

Mais, est-ce réellement votre métier le souci ? Avez-vous réellement pris le recul nécessaire pour vérifier si la reconversion était la solution ? Faites-vous aider par un(e) professionnell(e) pour y voir plus clair et raisonner avec lucidité.

Comment éviter la déception ? Tout d’abord, assurez-vous que votre mal-être actuel provient réellement de votre profession et qu’aucune autre solution que la reconversion n’existe pour y remédier. Là encore, un accompagnement professionnel est une excellente solution pour faire le point ; cela vous permettra d’aborder votre problématique avec méthodologie. Prenez le temps de l’introspection et de la projection.

 

MANQUER DE PATIENCE

En fonction du projet professionnel, la durée d’une reconversion s’étend généralement sur 6 à 36 mois donc autant dire que les impatients qui pensent pouvoir donner leur démission pour commencer immédiatement leur nouvelle vie professionnelle, risquent d’être déçus.

Pourquoi cette durée ? Le temps de préparation s’étale en général sur plusieurs semaines entre l’étude du marché, les bilans possibles, les introspections, puis vient le temps de formation qui s’étale sur plusieurs mois et éventuellement le temps de test de la profession… bref, cela ne se fera pas d’un claquement de doigts.

Comment éviter la déception ? Si vous pensez pouvoir sauter les étapes pour gagner du temps, évitez cette tactique. La déception serait grande. Il est important d’y aller étape par étape, petit à petit, sans rien brusquer. Mais attention de ne pas tomber dans l’excès inverse et de laisser traîner sans passer à l’action.

 

CHOISIR LA CREATION D’ENTREPRISE

Changer de métier peut prendre plusieurs formes et répondre à plusieurs aspirations dont celle de devenir entrepreneur(euse). Faire ce choix nécessite une certaine maturité et une motivation à toute épreuve car il faut accepter de prendre des risques pour en tirer de potentiels bénéfices.

Se libérer de la relation hiérarchique, être son propre employeur, gérer son activité comme bon nous semble est dans l’air du temps. Mais contrairement à ce que de nombreuses émissions laissent à penser, devenir son propre patron peut vite virer au cauchemar quand on y est mal préparé.

Dans la pratique, peu d'individus sont réellement prêts à assumer le mode de vie d'un créateur d’entreprise et les contraintes imposées par ce statut. À la différence des statuts individuels, la création d’entreprise implique de savoir développer soi-même son activité, de jouer les commerciaux, d’embaucher des salariés, de trouver des partenaires et des clients, de suivre sa trésorerie, de s’informer sur le marketing et la promotion. Il faut également être prêt à accepter de ne pas gagner d'argent pendant plusieurs mois, être capable de jongler avec des revenus fluctuants d'un mois sur l'autre, et comprendre qu’il n’existe aucune certitude à long terme. Il faut aussi savoir dire adieu aux congés payés, aux assurances chômage et à la sécurité de l'emploi.

Faire le choix de l’entrepreneuriat revient à choisir l’option la plus complexe de la reconversion. Il faut donc être absolument conscient de ce que ce choix implique avant de se lancer car si la vie d’un salarié n’est pas un long fleuve tranquille, celle de l’entrepreneuriat non plus… 

Comment éviter la déception ? Tous les spécialistes s’accordent à dire que se lancer dans la création d’entreprise doit résulter d’une réflexion aboutie et s’appuyer sur la consultation d’un expert en accompagnement des entreprises car l’un des écueils de cette reconversion, est de penser qu’il est facile de créer la société de ses rêves sans vérifier au préalable qu’on sera en mesure de surmonter les éventuelles difficultés administratives et commerciales. La réalisation d’un bilan de compétences peut être une bonne base pour savoir vers quel secteur d’activité vous diriger. Il vous faudra également être parfaitement formé au moment de vous lancer en tant qu’entrepreneur(euse).

Si vous faites preuve d’une motivation sans faille et que vous vous appuyez sur un projet solide, votre reconversion professionnelle dans l’entrepreneuriat aura déjà de grandes chances d’aboutir !

 

CHOISIR LA MAUVAISE FORMATION

Si vous ne vous éloignez pas trop de votre activité de départ, vous pourriez réaliser une Validation d’Acquis de l’Expérience (VAE) : votre ancienneté vous permettrait d’obtenir une certification et d’évoluer professionnellement.

Mais si vous changez totalement de métier et de secteur, il est courant de passer par la case formation. Bien la choisir est donc primordial pour la réussite de votre projet professionnel. Mais quand on sait que la France ne compte pas moins de 60000 organismes de formation, comment s’y retrouver dans ce dédale d’offres en tout genre et surtout, s’assurer de choisir celle qui permettra de vous réaliser ? 

Comment éviter la déception ? En s’assurant de faire le bon choix. Pour cela, prenez le temps d’étudier votre projet, de trouver des formations opérationnelles, de contrôler la fiabilité et la qualité du centre qui la délivre, de vous assurer que la méthode d’enseignement s’adapte à votre mode de vie. N’hésitez pas à vous faire accompagner d’un professionnel qui vous aidera dans votre réflexion et votre sélection et vous guidera grâce à sa connaissance des offres de formation et des organismes.

 

PENSER QUE L’ON N’A PAS L’ÂGE POUR SE RECONVERTIR

Lorsqu'elle n'est pas contrainte par des raisons économiques, la reconversion professionnelle est une démarche totalement personnelle ayant pour objectif un épanouissement professionnel : il n'existe donc pas d'âge propice à la reconversion. Ainsi, que vous ayez moins de 30 ans ou plus de 50 ans, il n'est jamais ni trop tôt, ni trop tard pour effectuer une reconversion professionnelle, le principal étant que vos motivations soient clairement définies. 

 

NE PAS ASSEZ SE RENSEIGNER SUR LE MÉTIER ENVISAGÉ

Vous rêvez de devenir architecte, soigneur animalier, sophrologue… , mais connaissez-vous réellement les exigences et les contraintes liées à ce métier ? Cette profession vous offre-t-elle réellement des débouchés ? Ne va-t-elle pas impacter négativement votre vie personnelle ? Voici un des dangers courants qui guette celles et ceux qui souhaitent changer de métier : idéaliser une profession sans prendre le soin au préalable de se renseigner à fond dessus. Car oui, tous les métiers ont des inconvénients même si de prime abord on aurait tendance à penser que non. 

Comment éviter la déception ? Avant de vous engager dans un processus de reconversion professionnelle, il est important de se renseigner sur les secteurs d’activité et les métiers dans lesquels vous envisagez de travailler. 

L’enquête métier réalisée sur le terrain auprès des professionnels du secteur qui vous intéresse, permet de mieux comprendre les enjeux de la profession, les conditions d’accès, les formations à suivre et surtout, de poser toutes les questions qui vous trottent en tête. 

 

SE FOCALISER SUR UN METIER UNIQUE

Comment ça, vous n’avez pas de plan B ? Et si ça ne fonctionne pas ? Se focaliser sur un projet ou un métier unique est incertain et risqué. Le bilan de compétences vous aide à élargir votre champ de recherches et à envisager toutes les opportunités auxquelles vous n’auriez peut-être jamais pensées. 

 


Nos consultants peuvent vous guider et vous conseiller dans la construction d'un projet professionnel réaliste et pérenne

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