LE PLEIN EMPLOI DANS LE SECTEUR DU CINEMA D’ANIMATION


 Dans ce secteur, dopé par les commandes croissantes des plates-formes de streaming, la France est une scène ultradynamique.

Dans le top 10 mondial des écoles d’animation (hors Etats-Unis), quatre sont françaises. C’est le cas de RUBIKA, école du cinéma d’animation installée à Valenciennes ou encore de l’ÉCOLE DES GOBELINS à Paris.  

 

Attirés dès le plus jeune âge par le dessin, beaucoup se sont tournés vers le cinéma d’animation parce que, contrairement à d’autres secteurs artistiques, « ça embauche », « Le secteur recrute beaucoup, avec des entreprises qui voudraient même embaucher nos étudiants avant qu’ils aient fini leur cursus », confirme le directeur d’une de ces écoles renommées. L’école affiche un taux d’insertion de plus de 90 % à un an de la sortie, dans des studios étrangers pour un peu moins de la moitié des diplômés.

 

 

 

Les étudiants sont formés aux divers métiers de la chaîne de la production, auxquels ils s’essaient notamment lors du projet de diplôme, la réalisation d’un court-métrage. « Travailler sur un film d’animation, c’est pouvoir faire du théâtre, du stylisme, de l’architecture, du dessin… sur mon logiciel, je réalise la texture des vêtements et de la peau des personnages ; en termes d’emploi, j’ai beaucoup de choix et la possibilité d’évoluer » nous précise une étudiante de 5ème année, qui a déjà reçu la proposition d’embauche d’un studio anglais.

 

Le secteur de l’animation a tout d’une bulle miraculeuse, et a peu souffert de la crise due au Covid-19. « Le travail s’est très peu interrompu, observe une directrice de Master. « Il y a eu un phénomène de rabattement sur l’animation, car on peut animer derrière son ordinateur depuis chez soi, contrairement au cinéma de prise de vue réelle. » Les plates-formes de streaming, type Netflix et Prime Video d’Amazon, ont considérablement développé leurs contenus, notamment en séries animées. Boosté, le marché connaît une prolifération inédite de commandes.

 

 

LES ÉCOLES FRANÇAISES À RETENIR

Chacune des ses écoles de très haut niveau propose des programmes de formations pour des personnes souhaitant se reconvertir professionnellement

 

 

L’école des GOBELINS

 

RUBIKA

 

L’ESMA (école Supérieure des Métiers Artistiques)

 

L'école MOPA 

 

 


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